Les pompages d’essai se déroulent généralement en deux phases :

  • une première phase qui correspond à l’essai de puits qui renseigne sur les caractéristiques du forage. Cette première phase consiste en 3 ou 4 paliers enchainés ou non de débits croissants et de durée constante, suivi de l’enregistrement de la remontée de niveau. Ces paliers permettent de déterminer la courbe caractéristique de l’ouvrage, d’évaluer l’importance des pertes de charge linéaires (liées à la formation) et quadratiques (liées aux équipements) et de définir le débit d’exploitation maximum sans risque d’apparition de pertes de charge anormales pouvant provoquer des dégradations de l’ouvrage.
  • une seconde phase qui correspond à l’essai de nappe (ou pompage de longue durée), d’une durée de 24, 48 ou 72 heures à débit constant, qui déterminera les caractéristiques hydrauliques de l’aquifère sollicité, à savoir la transmissivité et le coefficient d’emmagasinement, permettant ainsi d’appréhender la zone d’influence du pompage pour le débit testé (rayon d’action) et également faire des extrapolations pour d’autres conditions d’exploitation des forages et ainsi optimiser ainsi les conditions d’exploitation de l’ouvrage.

 

Un suivi automatique des paramètres physico-chimiques (température, conductivité et/ou turbidité des eaux d’exhaure) et hydrodynamiques (débits, niveaux) est réalisé en continu durant toute la durée des essais de pompage par paliers et longue durée, ce qui permet de suivre l’évolution des rabattements et la qualité physico-chimique des eaux d’exhaure en fonction du débit de pompage.

Le matériel mis en œuvre pour la réalisation et le suivi des pompages ainsi que pour le suivi des paramètres physico-chimiques est le suivant :

  • pompes de surface
  • pompes immergées de 2″ à 10″ pour des débits allant jusqu’à 250 m3/h
  • colonnes d’exhaure en acier inoxydable 304L avec raccords rapides HA/R2 (de type joncs/joints) pour optimiser le temps de mise en place
  • débitmètres électromagnétiques
  • capteurs de pression
  • capteurs de pression autonomes à acquisition de données
  • sonde piézométriques
  • sondes de température-conductivité, de turbidité, de pH, de potentiel-redox, d’oxygène dissous
  • centrales d’acquisition analogiques